Peut-on mère célibataire grâce à la fécondation in vitro?
Certaines femmes ont un désir de maternité très fort, mais n’ont pas trouvé le partenaire idéal ou ne souhaitent pas être en couple. Elles veulent réaliser leur rêve de devenir mère sans attendre ou dépendre de quelqu’un d’autre.
En France, la procréation médicalement assistée (PMA) est réservée aux couples hétérosexuels infertiles ou porteurs d’une maladie génétique. Les femmes célibataires qui souhaitent avoir un enfant n’ont pas le droit de recourir à l’insémination artificielle avec don de sperme ou à la fécondation in vitro (FIV). Elles peuvent seulement adopter, mais leurs chances sont très faibles. La France ne reconnait actuellement pas le droit de devenir mère célibataire par choix. Quelles alternatives alors pour accéder à la maternité en solo ?
L’insémination sauvage : une pratique illégale et risquée
Certaines femmes célibataires optent pour l’insémination sauvage, qui consiste à se faire inséminer le sperme d’un donneur sans passer par un médecin. Le donneur peut être un ami, un co-parent ou un inconnu rencontré sur internet. Cette pratique est illégale et punie de 2 ans de prison et de 30 000 euros d’amende pour le donneur. Elle est aussi dangereuse, car le sperme n’est pas contrôlé et peut transmettre des maladies. De plus, le donneur peut revendiquer sa paternité à tout moment. C’est pourquoi de nombreuses femmes célibataires préfèrent se rendre à l’étranger pour bénéficier de la PMA.
Devenir mère célibataire grâce à la fécondation in vitro : une technique médicale encadrée
La fécondation in vitro est une technique de PMA qui consiste à féconder en laboratoire les ovocytes de la femme avec les spermatozoïdes du donneur. La FIV pour les femmes célibataires nécessite l’utilisation du sperme d’un donneur, qui peut être choisi par la femme ou par la clinique. Le donneur doit être en bonne santé et avoir subi des tests médicaux et génétiques. Après plusieurs examens et analyses, les ovocytes sont prélevés par ponction ovarienne et mis en contact avec environ 100 000 spermatozoïdes par ovocyte. Au bout de 12 heures, la fécondation a lieu et les embryons commencent à se développer par division cellulaire. Ils sont ensuite cultivés pendant 2 à 6 jours avant d’être transférés dans l’utérus de la femme. Les embryons sont classés selon leur qualité cellulaire et les meilleurs sont choisis pour augmenter les chances de grossesse. Parfois, il faudra plusieurs essais pour être enceinte.
La fécondation in vitro est autorisée dans plusieurs pays européens pour les femmes célibataires, comme le Royaume-Uni, le Danemark, l’Espagne, la Belgique ou les Pays-Bas. Les conditions et les modalités varient selon les pays. Notamment en ce qui concerne le choix du donneur, l’anonymat ou le coût. Il est donc important de se renseigner avant de se lancer dans cette démarche.